vendredi 29 septembre 2017

L'âge du Déjeuner

Jamaica l'oie vilipende l'oeil de la perdrix dans un feulement d'ornithorynque au ventre de yéti. Elle porte une valise - panoplie d'Arlequin - où se cache un justaucorps, une mouche tsé-tsé, une gomme rectangulaire. Sur la crête du Connecticut un palais rigolo flotte comme une barque. Jamaica l'oie fait du lèche-vitrines devant des rognons et des frites, retourne à sa litière soigner sa cystite avec une pipette qu'un queutard poli lui offrit. 
Docile, elle s'est retrouvée à la foire de Lille, imprégnée d'une odeur rance d'huile, concentré pressé des cheveux d'Arlequin. Un vent chaud gonfle ses globes oculaires, pendulaires à présent suscitant l'envie des ratiboiseurs qui, chose facile, s'en emparent pas à pas. Vie vile, un idéal.

Cette nuit étoilée

Cette nuit étoilée comme des ondes dans la cour, est-ce la réalité ? Ben voyons c'est la vie ! non un signe dans le vent, une mine d'or tout au plus. C'est elle qui rit, on sait jamais.

Elle est comme une âme en peine, perdue dans un monde trop grand, trop vaste, alors elle cherche des échappatoires, des moments pour s'évader. Elle vit au jour le jour, parfois j'arrive à l'attirer vers moi et nous errons ensemble.