vendredi 21 avril 2017
A Goa, les hommes sont libres
A Goa, les
hommes sont libres. L'État semble avoir disparu, le Palais de L’Elysée n'existe
plus. Aux manettes de mon scooter je file au travers des palmiers sans casque
avec mes potes, on se sent vivant, on s'arrête à un bar perdu "Le bout du
monde". A l'ombre d'une terrasse, je commande un lassi bien frais. J'en
sirote quelques gouttes et pense à ma famille si loin par-delà l'océan Indien
et le Canal de Suez. En ce mois d'août, à Morgiou, le concours de pêche va
commencer. Mon grand-père va-t-il conserver son titre ? Généralement c'est sa
deuxième canne à pêche avec un gros bibi qui fait la différence, un gros sar
finit inlassablement par mordre à l'hameçon et fait pencher la balance en sa
faveur. "Bon tu joues Romain ?" "Ah oui excuse Alex, j'étais
ailleurs". Déjà qu'il a la patience de m'apprendre le backgammon si en
plus je plane à 5000 ça ne va pas le faire. Il est vraiment joueur l'animal.
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