Le oui vibre, siffle, quelque part, vibrions entre ventre et poumons, dans une chrysalide de hasards, dans un choc de neurones, de synapses et de fatras, un lot d'histoires peu correctes.
Le nain aveugle n'est point muet, murmure en lui, un filet de dire, coincé à la racine d'une naissance et solo, rien ne sort, il faut que quelqu'un lui fasse une tape dans le dos, une touche sur la peau, pas très forte, une secousse d'envol, pour que sa voix flippe sa vie et que le flop d'un mauvais sort saute aux oreilles :
Oui, monsieur sait parler, oui, monsieur en a gros sur la patate, cela lui court sur le haricot, oui, il est pour la révolution, c'est pour cela qu'il est dans la rue, dans la foule et la résistance spontanée, fallait cela pour que ça sorte de sa bouche.
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