Quel atterrissage catastrophique et douloureux pour cette éponge et ce chapeau projetés violemment dans ce cagibi par deux ados sans vergogne pour s’y écraser définitivement. Ce lieu jadis choyé par Jeanne et Charles était devenu une cage de chaleur remplie d’objets gisant ça et là, mêlés à de vieilles peluches et des jeux…Dans leur lente perte de connaissance, ils baignent maintenant dans leurs souvenirs d’antan, vivant dans un état second leur agonie dans ce lieu où ils se revoient rangés avec bienveillance. Leur vie aura été courte, mais le souvenir de cette époque bienheureuse demeure le plus fort.
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