es amis m’ont vraiment poussé pour aller rencontrer ce guide marseillais pour une visite de la Roseraie du Parc Borely. En effet, cela fait quelques années que je n’y mets plus les pieds car je n’y retrouve plus l’ambiance où j’ai appris à faire du vélo dans mon enfance.
J’ai affaire à un bonhomme dans le style berger barbu qui m’accueille avec son air bourru :
- « Eh bien cher monsieur, vous m’avez bien fait attendre ! »
- « Désolé, j’ai eu une petite panne de réveil ce matin… »
Nous commençons la visite, précédés par un flot de touristes qui font un boucan de tous les diables en se faisant des selfies presque au milieu des massifs. Ça commence bien ! Le guide annonce des noms de roses plus incompréhensibles les uns que les autres ; il semble se faire un malin plaisir avec tous ces noms latins qui ne m’apportent pas grand-chose. Il fait ressortir de cette visite la « Rose Nacrée » d’Inde qu’un moine bouddhiste a cru bon de ramener de son pays dans les années 1930 pour le bien des générations à venir. J’y reste pour ma part plutôt indifférent malgré une odeur qui me prend à la gorge.
Et ainsi de suite, il égrène toute une litanie d’anecdotes plus ou moins crédibles sur quelques spécimens. Ce bonhomme est vraiment très loufoque… Il insiste sur une rose écarlate qui aurait selon lui inspiré à Woody Allen son film « La Rose pourpre du Caire ». Et ainsi à l’avenant, il raconte un peu n’importe quoi.
Quand il a fini, il me regarde avec un grand sourire un peu béat. Finalement, je le quitte en me disant que j’aurais mieux fait de rester couché !
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