Brouillard ici aussi.
Ravie que le paysage d’automne te plaise, là où tu es partie.
Ici, l’axe devient un zigzag, ça n’est plus stable du tout.
Et ils ne sourient pas le moins du monde, ces képis, comme tu les appelles.
Je te remercie pour les nouvelles qui sont rares et, il me semble, assez expéditives.
Je sais que tu fais de ton mieux, excuse-moi si mes mots te blessent.
Mais la distance qui nous sépare me blesse chaque jour. J’espère pouvoir venir te retrouver
là où tu es.
Chez nous, l’automne est calme, il est peu visible depuis la fenêtre, depuis qu’ils ont coupé
les tilleuls. C’est dommage, on les aimait bien ces arbres, non ?
Tu me manques, je t’embrasse.
Jeanne
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