Une bouche
qui s’ouvre. Des yeux qui brillent.
Un moelleux
au cœur fondant d’or et caramel
Une
merveille à croquer aussi fine qu’une dentelle.
Montre-la du
doigt, attrape-la, elle est à moi ! Donne-la moi !
Nenni Nenni
! Jamais de la vie !
Des petits pas
qui court et court, tourne et retourne
Des doigts
tendus, gentils crochets qui essaient d’attraper.
La sœur aboie,
elle se pourlèche les doigts, elle chante pour soi.
La cadette
craque mais ne se braque, elle change d’attaque.
Elle se fait
frêle, elle s’apitoie, peut-être qu’ainsi, elle l’aura.
Mythe de
tantale. Moelleux tournoie
au-dessus de
son nez, autour des yeux, frôle sa bouche
Amendes
torréfiées, caramel coulant et Tatatsan
La salive pend,
la bouche se tord, c’est la menace qui croit.
Donne-la moi !
Tu ne l’auras pas !
Fais les
gros yeux, montre les dents, sourcils en pointe
Coup de pied
bas, tirage de cheveux, gifle éclatante.
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