jeudi 11 avril 2019

Sur un air de la 5ème Symphonie de Beethoven


Une bouche qui s’ouvre. Des yeux qui brillent.
Un moelleux au cœur fondant d’or et caramel
Une merveille à croquer aussi fine qu’une dentelle.
Montre-la du doigt, attrape-la, elle est à moi ! Donne-la moi !

Nenni Nenni ! Jamais de la vie !
Des petits pas qui court et court, tourne et retourne
Des doigts tendus, gentils crochets qui essaient d’attraper.
La sœur aboie, elle se pourlèche les doigts, elle chante pour soi.

La cadette craque mais ne se braque, elle change d’attaque.
Elle se fait frêle, elle s’apitoie, peut-être qu’ainsi, elle l’aura.

Mythe de tantale. Moelleux tournoie
au-dessus de son nez, autour des yeux, frôle sa bouche
Amendes torréfiées, caramel coulant et Tatatsan
La salive pend, la bouche se tord, c’est la menace qui croit.

Donne-la moi ! Tu ne l’auras pas !
Fais les gros yeux, montre les dents, sourcils en pointe
Coup de pied bas, tirage de cheveux, gifle éclatante.

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