C’était hier dans le triste après-midi de son retour
à la vie. Sa maison, la damnation d’un passé révolu. Vitraux aux fenêtres,
carreaux à pâquerettes, coccinelles au plafond, bourdons dans des bidons, des
poils de chat dans le placard, la bave du crapaud dans le siphon, un sac de
billes danse sur les touches d’un piano.
Il regarde ses chaussures vernies posées là, sur le
sol, comme une relique d’un autre temps. Le pied dans son monobloc, tiraillé
par l’envie de d’une foulée libre. Il s’assit, les yeux endoloris par les
grilles qui ornent ses cils. « Cobra 400 : de retour à la vie »,
clignotait sur sa combinaison de survie.
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