jeudi 12 octobre 2023

Palais Méconnus

J'ai pris un certain plaisir à découvrir les dédales de ta missive très originale. Les palais dont tu parles, on était l'occasion d'un échange très passionné entre Aline et moi. Nous avons pensé tous les deux que tu t'étais créée de nouveaux châteaux en Espagne. Par contre, nous n'étions pas d'accord sur les dits palais méconnus. Aline penchait plutôt en faveur des manoirs de Dracula, toi qui t'est faite une championne du fantastique. De mon côté, tes pensées tournées en tout premier lieu dans ma direction m'ont plutôt fait penser aux constructions d'édifices merveilleux et spirituelles qui ont souvent fait l'objet de nos échanges nocturnes. En tout cas, ça a été un vrai plaisir d'imaginer tout cela et nous espérons bientôt te retrouver pour découvrir le fin mot de l'histoire. 

Les Palais LL


 

Chère Amie LL


 

J'ai hâte

 


Belle Lettre d'Amour

Brouillard ici aussi.

Ravie que le paysage d’automne te plaise, là où tu es partie.

Ici, l’axe devient un zigzag, ça n’est plus stable du tout.

Et ils ne sourient pas le moins du monde, ces képis, comme tu les appelles.

Je te remercie pour les nouvelles qui sont rares et, il me semble, assez expéditives.

Je sais que tu fais de ton mieux, excuse-moi si mes mots te blessent.

Mais la distance qui nous sépare me blesse chaque jour. J’espère pouvoir venir te retrouver

là où tu es.

Chez nous, l’automne est calme, il est peu visible depuis la fenêtre, depuis qu’ils ont coupé

les tilleuls. C’est dommage, on les aimait bien ces arbres, non ?

Tu me manques, je t’embrasse.

Jeanne

jeudi 5 octobre 2023

Réponse à pamphlet (à l'envers)

Toi à

Et fait de troubleur, incertain ou corrompu, mesquin et vile

Oublie l', crime le, guerre la, choisis je, anonyme

De valeur non la à et âge moyen au retour le

Puisque importe qu' mais dépérirez Vous. humain être l'

Zouaves ! Allez. Importance d' pas ont n' vies vos

Crime le vive, guerre la vive. Mécréants et

Pamphlet

Guerres qui utilisent tous les forfanteries toutes les faiblesses humaines. C'est nous nos défaillances innommables et mesquines. C'est l'odeur du peuple effaré de vérité victimaires. Je sais. Je sais. C'est pour rire ou ricaner que les zouaves pullulent et piaillent. 

Réponse à l'amour dans le wagon

Une nuit et tout bascule, plus qu'une simple culbute. Je jouis la tête à l'envers le rythme Ô. Oui passion sensation effusion. Mon cœur clignote et tu t'en moques.

Tête bêche cherche bonheur dévergondé.

La Belle d'Anaïs

Mamie, maman, quel bonheur de te retrouver, d'enfin se croiser par hasard sans rendez-vous. En cette journée chaude d'été. Sans peine nous nous sommes reconnues. Nous nous sommes souri malgré la surprise, le gâteau était là, prêt à être mangé. Hasard. 

La Belle Lettre de Fernande

Fier de l'effort monumental pour rester tiède devant elle. Grand besoin de s'assoupir mais c'est dans notre karma d'attendre le même moment.

Réponse au Karma de Fernande (droite à gauche)

amie Mon

as tu ou, touché finalement t'a karma Le

Karma le touché finalement

pour entraperçus nouveau à êtes vous vous

n'a cela occasion quelle sais ne je

d'importance peu que d'ailleurs

regardés vous êtes vous être peut

effleurés sont se doigts ces même être peut 

parfum son senti sûrement as tu

resté es tu que m'écris tu et 

mais tiède chaud ni froid ni. Tiède

ton ressens je, effort ton, comprends je

Fierté ta suis je, épuisement 


Les Belles Lettres

Couleur trouble vue malgré rien. L’or fauve et jaune et glorieux. Du port répit qui sourit sur l’axe qui penche quand même.

L'amour dans un wagon

J’aime votre beauté dans ce wagon. Mon amour. Ce n’est pas qu’un vertige vacillant. Tremblement. Tourment. Kaléidoscope, avec beaucoup de lumière. Lenteur et Lentement.

Lettre indéchiffrable de Joël

Merci cher inconnu de m’avoir adressé ce brouillon. Je ne suis pas sûre que cet ensemble de pattes de mouches me soit destiné à moi. Et peut-être que vous-même n’en êtes pas sûr non plus. En tout cas, ne serait-ce que pour le temps que vous y avez consacré, l’encre et le papier. Cela mérite que je vous réponde, que je vous trouve audacieux de confier à la Poste ce délire graphique. Continuez, je vous y encourage et qui sait, peut-être un jour, sera-ce lisible !