Quel est cet affront qui vient foudroyer mes jambes, ma danse, ma joie
de vivre ? Je le porte là, au creux de mon ventre, il remonte le long de mon
buste, il soulève mon menton et tire ma tête vers le haut.
Elle est là, la frêle silhouette qui ne se laisse pas plier sous le
choc, qui s’érige droit comme une herbe folle que le vent ne peut rompre.
Cependant elle ne bouge pas. Son regard hypnotique immobilise l’ensemble, un
regard qui se plante là, droit dans le cœur ; qui vient fixer l’autre dans
la paralysie de la culpabilité, de la faute, du pardon. Maintien altier, profondeur
du message, des yeux électrisent, l’amour s’évapore.
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