Elle hisse la grand-voile,
Sous le regard des étoiles.
Arrosée par l’écume,
Elle regrette le bitume.
Quelle idée fantastique, encore une !
Ce voyage chaotique, sous la lune.
Si elle avait confronté sa maquerelle
Lorsqu’elle jouait encore à la marelle
Elle ne sortirait pas sans cesse du sentier
Et se construirait son terrier.
Mais encore et toujours,
Elle met à l’épreuve sa patience,
Elle cherche à connaître son essence,
Et renaître en plein jour.
Elle en connaît une flopée
De maudites mélopées,
Qui l'entraîne sur les routes
Pour effacer ses doutes.
Et le soir, telle une araignée
Elle déconstruit sa toile,
Pour se sentir comme épilée,
Nue, et douce, à poil !
Et elle hisse la grand-voile.
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