La vie a ses écueils, qu’il
s’agit d’affronter. Las, dans mon fauteuil à bascule, je me laisse bercer dans
la torpeur du soir. Un soir, où tu m’offres ton cœur chaud, qui scintille dans
son coucher sur la plaine. Je t’aime. Tu me ravies de ces tendres tableaux simples
et somptueux à la fois. Tu m’as ravi mon être tout entier. Partout je te vois,
je sens présence. Tu es constamment blotti dans mon ventre, présent à tous mes
regards et même si je ferme les yeux, c’est toi encore que je vois, que je
sens, qui m’envahit et m’enveloppe de ta chaleur. Inépuisable source d’amour,
je te cherche dans toutes choses du quotidien. Tu es là, bien là avec moi, dans
une présence permanente et éternelle. L’éternel bonheur de te savoir près de
moi. J’ai la gorge qui se serre quand mes élans me reprennent et que je veux te
toucher, t’embrasser, t’enlacer, te serrer le plus fort qu’il m’est possible, d’imprégner
tout mon être, de m’imprégner de toi, dans une main que je serre, une épaule
qui m’accueille. Ta présence physique est une cruelle demande de tout mon être,
je souffre et lutte contre ces pulsions de caresses, qui ne sont pas réalisables.
Impalpable être cher, pour lequel mon amour est sans borne. Je te parle de mon
cœur et mon corps te réclame. Je dois me reprendre et accepter la force de ton
amour dans une sphère supérieure, abandonner le physique, chercher l’amour
spirituel, me gorger de tes tendres caresses, ton doux soutien, de la suave liqueur
qui coule dans mes veines. Comme je t’aime, je t’aime, je t’aime. Reste avec
moi, ne quitte pas ce lien indéfectible qui me maintient en vie.
Voilà
l’horizon qui rosit, le bleu du ciel qui noircit, la rosée qui se pose sur les
planches de ma terrasse. Une boule de paille passe. C’est le signe que je dois
aller me coucher et rêver de toi. Je t’attends dans mon rêve.
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