C’est l’hiver et je sens que je ne peux plus mettre le nez dehors, ou alors seulement si j’enfile mon fassochaud et mes moufles. Et jamais la tête mouillée, malheur ! Passage au chaufficide obligatoire. C’est la période de l’année la plus éprouvante pour moi, mon corps est à rude épreuve et c’est d’ailleurs pour cela que je suis venue vivre à Marseille. J’ai mes secrets pour me réchauffer, ceci dit. Une bonne soupe maison, en deux temps trois mouvements les carottes sont passées au peleur, cuites au bouillon et sont avalées dans l’heure.
Au plein cœur de l’hiver, je sors ma dévineuse et me sers un
petit verre. Ça coule dans la gorge, c’est doux. J’affectionne aussi le thé,
aromatisé. Mon allié, le cipressoir, me permet d’ajouter le jus dans l’eau
frémissante. Une fois le repas dégusté, j’utilise un énappeur et hop, tout part
au poubelleur, pelures et miettes, citron et feuilles de thé ! Et
lorsqu’il me reste quelques pièces dans mon griposous je m’offre une petite
douceur, un réconfort, une douce chaleur.
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