Je regrette éperdument ces moments d'innocence. Libres et insouciants, nous nous régalions à passer des heures à regarder les nuages pour y déceler des figures familières. Sans le savoir vraiment, nous étions ivres de légèreté. Fauves indomptés, âmes ardentes, le temps n'avait pas de limite pour nous. L'infini nous ouvrait ses bras et nous nous y jetions à corps perdus. Il me semble que nous brûlions d'un feu intérieur qui s'est éteint. J'ai envie de crier "Où est passé le farfelu ?" Je pensais être fière de me connaître, aujourd'hui je suis triste de ne plus me surprendre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire