Le cri mou des canailles, loin de la rade, n'entrave point, le chafouin cannibale, désossant, amplement un cadavre de noyé, bien gonflé... Il s'applique vite, connaisseur saisisseur, de la découpe anatomique. La plage caillouteuse accueille les rejets de la mer, merveilleusement !
Oh les naufrages,
heureux pour cette contrée, apportant leur lot d'objets peu vifs, pour décorer
la côte de choses secouées... Cette île est une aubaine de grenier, ou le
cannibale nu, fait ses emplettes pour corser sa cabane de branches de bois
urbainement travaillés. Le sort en est jeté, comme les dés du hasard, et
l'homme bronzé capture à loisir, ce que les entrailles des épaves larguent sur
la plage de cailloux. La clé des distractions, c'est cette abondance
d'excroissances maritimes, que la mer abondante déverse, sans réserve, et ou le
bonhomme fou, joue à vivre, au milieu des océans.
Parallélépipède est la construction branchouillée, bidonnée et enchevêtrée de
morceaux de tissus épars et bariolés couverts d'épaisseurs iodés. Syntaxiquement,
mutiquement, tacitement, l'habitant errant, sur la terre volcanique brandit ses
bras pour des jeux gestuelles sans réponses, face aux oiseaux trop haut pour
autoriser un espoir de réponse, face aux gestes du dément, qui peste, à sa
manière, de sa condition d'isolé désolé qui ruisselle sous l'action échauffante
du soleil crâneur. Le spectacle journalier, qu'offre, les vagues venues de la
mer finissant sur la plage, est une infinie beauté, pour l'homme voyant cela
tous les jours, dans une métronomie totalement engagée dans la répétition des
sons et des lumières. Indubitablement, le bizarre de la vie ilaire, ne rend pas
atrabilaire, l'homme morne qui s'orne de rien. Anticonstitutionnellement, y'a
pas de règlement, sur ce bout de terre où il ne fait pas fier.
Intermineralisinventiquestranarchophagipoesidanimzlierofragilus,
y'a rien à dire, pour tenir sur cet îlot idiot.
Y'a les nuages plus oisifs que les oiseaux, pour arracher à la torpeur, l'homme
morne basé sur l'insensé caillou douillé qui marine sur l’océan. Et les oiseaux
sauvages comme des taches, s'arrachent du ciel pour rire autour de la pierre
habitée de nids et d'illusions. L'homme aimant les pacotilles et l'exotisme,
s'extase en silence des cris envahissants, blanchissant son cerveau déshabitué
de paroles, des laconiques expressions que les becs dansants, lancent à cette
terre blême.
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