Des corneilles volent
au-dessus de la forêt sans feuille, le vent souffle, la tempête
s’annonce. Les maisons se ferment et se vident, les bourrasques font fuir
les habitants, tristes et sans défense. L’ouragan approche de toute sa
hauteur, au-dessus de la ville blanchie sous la neige. C’est un cataclysme qui
inonde les rues, balayant tout sur son passage. Tout sera à reconstruire, tout
est détruit. Les maisons n’ont plus de toit, les oiseaux se réfugient par les
carreaux cassés. Les gravats volent sous le vent. La catastrophe s’étend.
Ce n’est pas la première
fois que le pays connait une telle tempête, et à chaque fois c’est la même
chose. Les marins et les habitants se souviennent et racontent. Ils pleureront
encore leurs morts et leurs dégâts devant les corps perdus et les décombres.
Quelques secondes seulement pour tout anéantir et des années pour se
reconstruire. Deuil et ruine lorsque le cyclone est passé. La ville est
dévastée, il ne reste que la désolation pour les survivants.
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