Une idée me vint. Oh ! Vœu pieu. Je bois ce vin et oh ! j’écume, et jette un dé. Six dans le cortex. Un rut, mou et niais. Nu en gelée. Oh ! Une île au loin. Je tourne la clé. Ptt. Ptt. Moteur noyé. Rien. Queue. Dalle. Je saute. Un cri. Il saute. Deux crient. C’est lui et moi. Une eau salée. Une peau cloquée. Pelle mêle sable et soin. Corps gisent là. C’est lui et moi.
Si j’avais dessiné un parallélépipède polymorphe, indubitablement j’aurais essayé, tout-tenté, dépecé, et calibré une embarcation à toute épreuve. Syntaxiquement comment améliorer le confortable recours à l’amour en bouée de sauvetage. Sur le radeau-tempête, à grosses couettes, qui inexorablement attire les mouettes. Édredon moelleux, miséricordieux, Molotov-en-vie-eux. Affolée devant ce spectacle : une ribambelle d’écuelles, de brochettes, de serpettes et de mouches qui pètent, vocifèrent anticonstitutionnellement des discours dératés, abjectes, malhonnêtes. Ainsi, systématiquement devant le gromelot des autochtones, je m’accroche sauvagement à celui qui me servira de bouée de sauvetage. Occasionnée par une attaque entièrement sordide, une démolition, une destruction, un dézingage de poltrons.
Besoin intrinsèque de vilipender, je intermineralisinventiquestranarchophagipoesidanimzlierofragilus. J’exhume à travers ma harangue, mes fantômes de cauchemars tsunamiques à répétition. Je m’asperge salement et conglomère un langage abusivement inaudible : unpersimyticouslapachaupourtoitasalolimopouricatalimatitoniere.
Palmes ceinturées par des lianes sur peaux mâtes. Couleur hâlée. Scarification tribale. Il ne reste que peu de son âme au touriste scalpé et balafré. Elle rit dans un coin de la cage, une jambe en vrac, des yeux dilatés par la folie. Sa bouée de sauvetage n’est plus ; plus qu’un tas humain sans vie, un amour perdu. Elle déraisonne : que va-t-elle devenir ? Objet d’échange ? Mère porteuse ? Offrande ? ça sent le cochon brûlé. Elle se jure de ne pas en manger.
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