Crac, crac ! ses os craquent sous le joug du temps. Son cou est mou, l'eau coule le long de son dos.
Il a cru par
dépit ou par déni qu'il avait la clé du temps, mais Clac ! Ses doigts
crispés sur le dé, hurlent de douleur.
Oh ! S’il
avait, s’il avait pu, du haut de son île, pousser le cri qui tue en temps et en
heure ! il aurait vu la ville au loin, sous le doux soleil, et là, nu et
fort, il aurait bravé tous les styles, aurait défié tous les poncifs et détruit
tous les « y a qu'à faut qu'on ».
Parallélépipède ou parrallépipédique ? Si si la réflexion s'impose. Cela n'a l'air de rien mais lorsque le premier est un fait, une structure, une réalité incontestable ; le second est une conceptualisation qui invite à l'immensité des possibles.
Syntaxiquement
tout peut s'envisager, mais indubitablement ces deux mots ne nous mènent pas au
même endroit.
Ainsi va le
spectacle de la vie. Vite ! le tangible, pas la vérité
poético-scientifico-immuable mais le réél. Ce réel qui permet de pointer du
doigt la règle, la loi pour mieux briser tout objet anticonstitutionnellement
incorrect.
Seule
l'écriture sauve, parce qu'elle admet l'imperfection, l'improbable. Enfin
autorisé l'intermilinventiquestanarchophagiepoésieduninzlerofragilus peut nous
inonder de son anarcho-poésie, fragiliser nos certitudes grotesques et viser
l'infiniment microscopique.
Le faucon est son surnom, œil vif, ailes agiles et griffes acérées. C'est lui qui d'un vol large, porté par le vent, plane longtemps, lentement au-dessus des nuages. C'est un vol du tout puissant mais sans arrogance, fluide et gracieux. Rien ne l'atteint, tout est à distance. Les ailes déployées donnent le ton, imposent le respect et apaisent.
C'est le même
qui, lorsqu'il le décide, peut foncer sur sa proie, déchirer les sons,
déchiqueter les mots, emporter dans son refuge les phrases éparses pour les
broyer, les réduire au silence, les émietter peut être pour en nourrir sa
nichée.
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