vendredi 29 septembre 2017

L'âge du Déjeuner

Jamaica l'oie vilipende l'oeil de la perdrix dans un feulement d'ornithorynque au ventre de yéti. Elle porte une valise - panoplie d'Arlequin - où se cache un justaucorps, une mouche tsé-tsé, une gomme rectangulaire. Sur la crête du Connecticut un palais rigolo flotte comme une barque. Jamaica l'oie fait du lèche-vitrines devant des rognons et des frites, retourne à sa litière soigner sa cystite avec une pipette qu'un queutard poli lui offrit. 
Docile, elle s'est retrouvée à la foire de Lille, imprégnée d'une odeur rance d'huile, concentré pressé des cheveux d'Arlequin. Un vent chaud gonfle ses globes oculaires, pendulaires à présent suscitant l'envie des ratiboiseurs qui, chose facile, s'en emparent pas à pas. Vie vile, un idéal.

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