dimanche 23 octobre 2022

Lutin du matin

Le lustre des farfelus est effarant, à bien des égards, dès qu'on prend garde à la promenade, des ménades, où le lutin du matin, jette l'éponge du bain, sporadiquement, sur l'épaisse pizza importée d'Ibiza, avec une torsion de thé ampoulé. Le loup de la maison est la coqueluche du cagibi, ou gît le chapeau en peau de chat, truffé de plume de poule. Dommage de partir en hommage à la patrie.


Un tel équipage de Ida par Josiane

Pas de dommages pour la coqueluche et ses acolytes. Figue, loup, pizza, chapeau, comme un seul homme, crawlèrent dans la baie sous les bravos des touristes qui n’avaient jamais vu un tel équipage. Ils plongèrent, nagèrent, s’ébrouèrent avec la tranquillité un peu arrogante de ceux qui l’ont échappée belle.

Mal leur eu pris. A leur retour, le cagibi souriant et la maison apaisée avaient convolés en noces plus ou moins justes mais en tout cas, s’étaient envolées vers une lune de miel caribéenne.

De telle sorte que nos protagonistes ne trouvèrent à leur tour que la praire fleurie de boutons d’or.

Figue, Loup, pizza, chapeau, coqueluche, tous déconfits resserrent leurs liens pour se tenir chaud. L’union fait la force dit-on. Ainsi donc, le loup chapeauté tenant contre lui la figue et la pizza, un peu écrasées, se présenta à l’hospice de nuit. L’asile lui fut heureusement accordé. Seule, la coqueluche, à son grand désespoir, fut refoulée à l’extérieur, l’on se demande pourquoi.

Les farfelus de Vincent par Laurence

Le lustre des farfelus est un vrai aimant, dans le phare de la Lune en ébullition tellement elle est rousse, et suinte et chauffe et renvoie le reflet irradiant du soleil, qui explose de l’autre côté de la terre. Elle pétarade la Lune, et les farfelues sont devenus de vrais fakirs à jongler avec les étincelles foudroyant de la grande rousse, qui tient un bar à coups de tonnerre, elle asperge le guetteur qui voulait juste se désaltérer. Brûlures au 3ème degré nocturne, qui font des noceurs de vraies torches humaines, ils s’en foutent de brûler sur le bitume, sans thunes. Ils n’iront pas loin se fondant dans l’asphalte comme de l’encre qui se déverse sur une feuille de papier buvard qui absorbe bulle après bulle, les petites billes d’encres, qui s’étirent et s’enfoncent nonchalamment avec tendresse et timidité. D’abord un orteil pour toucher le feuillet, y tester la texture, y chercher une brèche. Un douillet alvéolé accueille ce doigt curieux, qui vient effleurer puis appuyer lentement, puis appuyer sûrement sur la surface cotonneuse qui s’ouvre et laisse un passage délicat et accueillant, un nuage buvant d’une fine langue la goutte d’encre qui en plus de l’orteil, y pénétrer le pied, la malléole, la cheville, l’arrière du genou, le genou, la jambe. La goutte d’encre est assise, les jambes dans du coton, prêt à se laisser tomber, la chute lente d’une plume dans l’oreiller. Sous un ciel aux lueurs pâles. Des couleurs frustes mais jolies quand même. Malgré l’usure du temps qui s’écoule seconde par seconde dans les frusques des farfelus noceurs, tels des Russes roulés dans la poudre de nez à l’avoine, ou des rouges de Prusses bercés dans la ouate remplie d’un talc enveloppant et sécurisant.

 

 

Le lustre des farfelus

Le lustre des farfelus était atterrant dans le phare de la lune brune, ou dans le bar de la dune, brûlent nocturne, les noceurs sans thunes, dans des lueurs de couleurs frustes coulées dans leurs frusques tels des Russes roulés et des rouges de Prusse.

La toux toxique

De sa toux toxique et tonitruante, la poule ampoulée polluait le cagibi. Or, dans ce lieu resserré ; la poule avait une coloc qui soliloquait car elle répétait un quatrain qu’elle devait déclamer au théâtre des coqs et coquecigrues réunis. La poule toussait, l’actrice réprobatrice répétait. Le vacarme farfelu énerva le locataire de la maison, un loueur un peu relou qui téléphona à qui de droit. Poule et actrice en vinrent aux mains dans le véhicule des pandores pantois ;

La galette au gruau

La Poule ampoulée polluait le cagibi de sa toux toxique et tonitruante. Elle avait rendez-vous avec le loup louangeur libidineux qui l’attira subrepticement au loin, où l’on badinait bras dessus bras dessous et brossant besogneusement tout un chacun grâce aux éponges spongieuses. La coqueluche du gallinacé s’en trouva galantement guérie comme si elle avait gobé une galette au gruau.

Il pleut, l'eau s'infiltre

Il pleut tellement que l’eau s’infiltre, j’éponge avec mes pompons géniaux ultra-absorbants. La pluie tombe drue, j’éponge avec mes pompons géniaux ultra-absorbant qui n’absorbent plus. La pluie tombe drue comme des grelots en fusion. Soleil couchant. Les grêlons tapent, la fenêtre claque, j’éponge en ponçant avec rage le carrelage qui s’effrite. La pluie tombe en trombe et arrose la cuisine, j’éponge de mes pompons plus du tout géniaux, plus du tout ultra-absorbant m’évertuant à frotter et poncer le sol, qui disparaît sous la déferlante. L’eau monte, l’eau rentre. Je suis dans un piège à pigeons, je m’évertue et j’éponge les murs qui se délitent, les poinçonnant pour m’assurer de laisser ma trace. L’eau monte, l’eau rentre, il ne reste plus qu’un filet d’air. J’éponge le plafond de mes pompons absolument pas géniaux, ni ultra-absorbant, l’eau m’assaille, prise au piège à pigeons, l’éponge dans la bouche, je bouche le dernier trou de mon feutre anti-poinçonnant.

Diction à bâtons rompus

J’éponge pompons géniaux ponçant un piège à pigeons poinçonnant

·       Qui coqueluche à cachous, chargée d’acheter cent choux à la chaude sauce

·       Fafelu faiseur d’affreuses vésicules farceuses à saveur de cercueil chèvrefeuille

·       Gît celle dans le cagibi, guibolles agiles gagnant gage et giboulée

·       Dom le mage, dommage ajouré sur sa charrette carrée, rage tant de donner

·       Un bain alpin perlimpinpin, banni des bancs et des barbus pèlerins

·       Promenade nomade, marmelade au val, marron mollasse