La brise allemande, longtemps bouge. Elle fouette le visage et
s’insinue dans le cœur. C’est la transhumance des rastaquouères, qui déferle
l’alpage. Prairie verdoyante aux pâquerettes ondoyantes. Féerie d’un monde
magique riant à moi plus souvent.
Cours ! Vole ! Je t’attends plaisir si longtemps désiré ! que
celui d’une partie de ping-pong en Corse ! C’est bien, c’est un voyage au
bout de l’enfance. Voyage susurré dans le creux de l’oreille, aux échos d’un
essaim d’abeilles, un fredonnement de frelons obséquieux. Beez, Beez, Beez mais
quel horrible insecte fourbe ! Pique-Nique douille, c’est toi :
l’andouille douillette qui cueille des violettes vert-de-gris dans le pré,
surpris dans quelques secondes, quand nous allons lire ce texte sans queue ni
texte.
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