vendredi 29 juin 2018

La brise allemande


La brise allemande, longtemps bouge. Elle fouette le visage et s’insinue dans le cœur. C’est la transhumance des rastaquouères, qui déferle l’alpage. Prairie verdoyante aux pâquerettes ondoyantes. Féerie d’un monde magique riant à moi plus souvent.
Cours ! Vole ! Je t’attends plaisir si longtemps désiré ! que celui d’une partie de ping-pong en Corse ! C’est bien, c’est un voyage au bout de l’enfance. Voyage susurré dans le creux de l’oreille, aux échos d’un essaim d’abeilles, un fredonnement de frelons obséquieux. Beez, Beez, Beez mais quel horrible insecte fourbe ! Pique-Nique douille, c’est toi : l’andouille douillette qui cueille des violettes vert-de-gris dans le pré, surpris dans quelques secondes, quand nous allons lire ce texte sans queue ni texte.

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