dimanche 24 janvier 2021

1001 polar

Les 1001 Nuits. C’est dans cet établissement du Boulevard d’Athènes qu’Emile avait rendez-vous. Un hôtel miteux du quartier Malakoff. Ambiance Cour des miracles. L’entrée sombre et poussiéreuse laissait apparaître, au fond d’un étroit couloir, une petite femme voûtée qui semblait murmurer. Emile s’approcha tout doucement, prudent comme un chat, jetant des regards furtifs autour et derrière lui. « L’ennemi est une huître, l’ennemi est une huître, l’ennemi est une huître », psalmodiait la vieille, assise au comptoir d’accueil, dos au tableau de clefs des 15 taudis que renfermaient cet hôtel à l’odeur nauséabonde. Ici, ça puait la mort. La vieille qui semblait folle ne leva même pas la tête. Elle poursuivait sa litanie le regard dans le vide. Emile comprit trop bien le message. Il attrapa les clefs de la chambre 15 et monta à grandes enjambées au troisième étage. Il ouvrit la porte. Trop tard… Yoesf Cohen agent du Mossad dit « l’huître » était pendu au plafond. L’agent Emile Gratssi grimpa sur une chaise et fourra sa main dans la poche arrière du jean du maccabé. C’était prévu comme ça. Il en sortit un message et su qu’il était grillé. Voilà ce qui était écrit : « l’Emile est une huître ».

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