Derrière les barreaux, c'est bien le dernier endroit où l'on doit m'imaginer et pourtant cela m'importe peu. Il n'y a pas un seul endroit où il est impossible de méditer. Que des barreaux me séparent du monde extérieur ou pas, quelle différence ? Le monde est en moi et je fais partie du monde à tout moment à tout endroit. Quand les occidentaux comprendront-ils enfin que le corps et la matière ne sont pas seuls sur terre ? Qu'emprisonner le corps n'est pas emprisonner l'esprit ? Et que tuer le corps ne veut pas dire tuer l'esprit. Je sais que mon jour viendra mais ce jour-là je n'aurai pas peur. Je sais aussi que mes cendres seront dispersées sous l'arbre où je méditais et cela suffit à me combler.
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