Pour mener à bien toute étude
chromosomique du monde insatiable qui nous entoure, commençons par passer
méticuleusement en revue le sujet qui nous intéresse présentement, soit
l’androïde femelle à lunettes. Il est à observer son bras de cuivre articulé,
sa brune pupille dilatée et avide d’images, ses orifices nasales pour respirer
l’air et simuler un va-et-vient régulier du diaphragme, signe de vie. Si on
prend du recul et que nous considérons l’individu mi-homme mi-machine dans son
ensemble, il apparaît tout bois dehors comme ceux du cerf commun qu’on trouvait
dans les grandes forêts continentales. Ces bois disposent de capteurs, faisant
guise d’antennes réceptives douées de sensibilité à la douleur, à la chaleur,
au froid, à l’humidité, ses réactions fortes de rebellions en étant la preuve.
L’objet est doté d’autres atours réactifs à la stimulation. Un simple pincement
de la mamelle génère un flash dans ses lunettes et une excitation pubienne.
Nous avons cessé toute amorce supplémentaire, s’agissant de rester en vie et de
se mettre l’androïde dans la poche.
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