Ils étaient tous au Bataclan, ce
11 septembre. L’ambiance était là, ils profitaient de la musique et tout à
coup, la Ville de Paris pleure ! C’est le chaos… tout se noircit comme si le
ciel tombe, les jours comme cela, des supplices, des cris, des mots d’horreur, et
du sang, des larmes, tout est perdu. Les rues, les voitures, les maisons sont
plongées dans ce marasme, des tirs, des bruits, des hurlements, le pire vient
de surgir, horreurs, tueries, amoncellements, des corps sont tombés… des
oiseaux en cage s’envolent très loin, tout devient glauque. Couchée sous la table,
j’ouvre enfin les yeux, mais juste à mi-clos, toute la pièce est couleur sang,
les tirs ont leurs fins, elles crient, des yeux sans vie, des mots cinglants,
des cris, des vitres explosées ! Un grand personnage se tient contre un mur,
incapable d’agir, de marcher, sa peau moite et salie, des éclats de sang des
autres, ils sont terrifiés, ils les voient les secours, les pompiers, le SMUR,
et l’armée juste là devant lui, ils donnent tous les premiers secours, prennent
les blessés pour hôpital, les ambulances commencent le défilé, emmène ces
pauvres gens ! Percutés, détruits, loin de leurs sources, ils pleurent tous,
les mains dans leurs poches.
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