mardi 7 mars 2023

Aka le réveil

Passé le réveil après une nuit trop courte, l'énergie monte rapidement. Elle prend d'abord ses quartiers dans la boîte crânienne, la caboche, la comprenette, la matière grise. Sur l'autoroute des pensées, les idées filent à 180 à l'heure. Le corps, lui, atteint difficilement les 50 km/heure. Le moteur n'a pas encore chauffé, les yeux sont encore collés, la bouche pâteuse de la nuit, passage à la station essence – Aka la boulangerie - pour faire le plein d’essence – Aka les calories. Travail oblige de l'ensemble du corps se met en action, en bonne entente avec le maître des opérations – Aka le cerveau susmentionné. Le flux des pensées/ruminations/ projections se tait pour laisser place à des mouvements coordonnés à visée d’efficacité. Ça s'agite bien à cette heure-ci, corps et mental ont passé la 3ème - les membres s’actionnent à toute vitesse. Agitation. Difficulté à retrouver le calme, une fois la tempête passée. Ah tiens, je perçois une gêne dans la poitrine.  Poumons, cœur ou simple muscle ou facies endoloris ? En tout cas, on dirait que plus j'y pense plus la gêne se fait grande. Elle vient parasiter mon cerveau qui s'emballe :  hypocondrie ! Appel au repos ? contrôle technique ? Eclipse géographique du corps : n'existe plus que cette zone douloureuse, le reste du corps s’efface de la carte de mes sensations. A part peut-être les pieds froids qui ne me laissent aucun répit en hiver. C'est à peine si je sens mon ventre et son dur labeur après un repas lourd et bien trop rapide. Dernier coup de boost pour ne pas rater le rendez-vous de 13h30 avant de pouvoir laisser ce corps de côté pendant quelques heures. 

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